Samuel Steele

Sergent-major Steele, peu de temps après son enrôlement.

Samuel Benfield Steele a déjà de l’expérience militaire quand il s’enrôle dans la PCN-O. Énergique et enthousiaste, il possède aussi une grande force physique. Les officiers à ses ordres disent de lui qu’il peut faire le travail de deux hommes à lui seul.

À quarante-quatre ans, il part pour Lower Fort Garry avec les premières recrues de la troupe A. Il se donne alors pour mission d’entraîner les hommes placés sous ses ordres.

Steele est aimé et apprécié tant par les officiers que par ses pairs. C’est d’ailleurs en grande partie lui le support moral et le communicateur d’énergie de la Troupe lorsqu’elle réalise avec succès son voyage jusqu’au Fort Edmonton. Progressivement, il gravit les échelons. Il devient chef de troupe en 1875, inspecteur adjoint en 1878 et inspecteur en 1880.

Sam Steele et ses hommes dans un camp ferroviaire.

Son esprit aventurier l’amène toujours au cœur de l’action sur d’importants sites. Il est responsable de maintenir l’ordre durant la construction du chemin de fer. Pendant la période de la Ruée vers l’or, au Yukon, il est aussi chargé de faire respecter la loi et l’ordre sur le territoire nordique.

Quand l’Ouest semble apprivoisé, Steele se tourne vers de nouveaux défis. En 1899, durant la Guerre des Boërs, en Afrique du Sud, il commande le Régiment de cavalerie de Lord Strathcona Horse. Il prolonge sa mission en Afrique afin de prêter main forte à la fondation d’une force policière inspirée du modèle de la PCN-O, la South Africain Constabulary. Lorsqu’il revient au Canada, en 1907, c’est pour y mener une vie plutôt paisible. À 64 ans, il désire prendre part au combat de la Première Guerre mondiale. Trop âgé pour combattre au front, on le fait major-général et on le place aux commandes des troupes canadiennes en Grande-Bretagne. Il meurt en 1918.