Fondation d'une force de police nationale

Une force de police moderne, la RGCC adopte les voitures et les motocyclettes comme moyens de transport lors des patrouilles.

Une force de police moderne, la RGCC adopte les voitures et les motocyclettes comme moyens de transport lors des patrouilles.

Bien que certains politiciens essaient de dissoudre la PCN-O, nous sommes une force policière plus importante que jamais au Canada. Nous contribuons à mettre fin à la grève de 1919 à Winnipeg.

La grève générale de la ville de Winnipeg est la plus grande grève jamais connue au Canada. Après la guerre, les travailleurs font face au chômage et à l’inflation. Les employeurs refusent les conditions exigées par les travailleurs, c’est-à-dire un meilleur salaire et de meilleures conditions de travail. Par conséquent, le 15 mai, près de 30 000 travailleurs se retirent de leur emploi. La ville ne peut plus fonctionner : policiers, pompiers, ouvriers, les travailleurs de toutes les classes se joignent à la grève. Bien que le gouvernement ordonne à ses employés de retourner au travail, la grève se poursuit. Le 21 juin, maintenant connu sous le nom de « samedi rouge », la PCN-O est appelée pour disperser les grévistes. Trente personnes sont blessées et une est tuée. L’armée est aussi sommée de patrouiller les rues. La grève prend fin le 25 juin.

Nous sommes responsables d’imposer les lois fédérales en Alberta, au Manitoba et en Colombie-Britannique. En 1920, la police du Dominion, la force policière responsable de l’Est, se fusionne à la PCN-O. Cette fusion donne naissance à la Royale Gendarmerie à cheval du Canada.

La police du Dominion est fondée en 1868. Son rôle est de garder le Parlement à Ottawa, de fournir des gardes du corps aux politiciens et d'assurer un service secret.

En 1919, la police du Dominion opère principalement dans l’est du pays. Elle protège les chantiers navals, opère le Bureau des empreintes et quelques tâches reliées à l’application de la loi. Pendant la Première Guerre mondiale, la police du Dominion veille à l’application de la Loi sur les Mesures de guerre.